Un jour dans la vie d’un Centre d’Action Bénévole
De la paperasse à la plateforme intégrée.
07 h 30 — L’aube d’une journée bien remplie
Marie, coordonnatrice des bénévoles au Centre d’Action Bénévole Horizon Solidaire (nom fictif), pousse la porte avant même que le soleil ne perce la brume du fleuve. Autour d’elle : un écosystème de classeurs débordants, de listes d’appels griffonnées et de feuilles de calcul qui prolifèrent comme des algues envahissantes. Depuis des années, Excel® et Google Forms™ constituent la colonne vertébrale de la gestion — instable, mais tolérée faute de mieux.
En préparant son café, Marie jette un coup d’œil inquiet à son agenda :
- 25 bénévoles à assigner sur trois activités ;
- 42 repas à livrer ;
- un rapport mensuel pour le conseil d’administration (CA) attendu avant midi.
Chaque tâche vit dans un fichier différent ; chaque fichier, dans un dossier différent ; chaque dossier, sur un ordinateur différent. Cette fragmentation est le premier frein à la mission d’un CAB : les données sont éparpillées, la vision globale brouillée et la prise de décision ralentie.
08 h 15 — L’assignation des bénévoles : le casse‑tête quotidienne
Marie ouvre la feuille « Horaires_Bénévoles_Février2026_Final_v3.xlsx ». À première vue, tout semble organisé ; mais une ligne sur deux est surlignée en rouge ou en jaune : codes couleur inventés à la volée pour signaler des conflits d’horaires, des absences de dernière minute ou des dossiers médicaux particuliers. Pour avertir Paul, nouveau bénévole, qu’il devra remplacer Lucie au Café‑Rencontre, Marie copié-collé une formule tordue dans un courriel groupé.
Levier 1 – Centralisation : dans une plateforme intégrée, Paul recevrait automatiquement une notification avec tous les détails (heure, lieu, consignes sanitaires) et confirmerait en un clic. Marie, elle, validerait l’ensemble du tableau des affectations en temps réel sans jongler avec trois onglets ni craindre une version obsolète.
09 h 00 — Les appels aux bénéficiaires : l’erreur humaine guette
Juliette, technicienne au service « Popote roulante », lance son téléphone. Elle lit les coordonnées d’un aîné fragile dans un Google Sheet partagé. Un copier‑coller malencontreux inverse deux chiffres ; la camionnette se dirige vers la mauvaise adresse. Résultat : 30 minutes de retard, stress pour les bénévoles, angoisse pour l’usager.
Levier 2 – Automatisation : une base centralisée validerait automatiquement le format des adresses, proposerait le meilleur itinéraire et permettrait même l’envoi d’un SMS au bénéficiaire pour le prévenir de l’heure d’arrivée. Le risque d’erreur manuelle chuterait drastiquement.
10 h 30 — La chasse aux informations pour le rapport mensuel
Le président du CA réclame un bilan à jour : nombre d’heures de bénévolat, dons en nature, nombre de repas servis, évolution des finances. Pour satisfaire cette demande, Marie doit :
- Exporter trois rapports de Formulaires Google.
- Consolider les données dans Excel.
- Supprimer les doublons.
- Prier pour que personne n’édite le fichier pendant la compilation.
Deux heures s’évaporent avant même le premier graphique. Sans surprise, la date du rapport glisse souvent de quelques jours — et la confiance du CA s’érode.
Levier 3 – Suivi en temps réel : un tableau de bord intégré afficherait déjà ces indicateurs, mis à jour seconde par seconde. Marie pourrait se concentrer sur l’analyse : pourquoi la couverture du territoire baisse‑t‑elle ? Où manque‑t‑on de bénévoles ? La technologie deviendrait un levier stratégique, pas un gouffre à temps.
12 h 15 — Pause déjeuner… ou presque
La salle communautaire bourdonne d’activité : un atelier de littératie numérique vient de se terminer et les bénévoles de la cuisine partagent un repas rapide. Marie parcourt Slack (outil payant), Messenger (outil personnel) et ses courriels (outil institutionnel) pour répondre aux questions : « Où trouver la liste des allergies ? », « Qui a les clés du camion frigorifique ? », « Combien reste‑t‑il de boîtes de gants ? ».
Le manque de traçabilité rend chaque réponse incertaine. Les informations critiques se perdent dans des conversations éphémères ou inaccessibles aux nouveaux arrivants.
13 h 45 — Urgence et réactivité : quand la technique ralentit l’humain
Une tempête de neige s’annonce ; il faut appeler d’urgence les 42 bénéficiaires de la livraison de repas pour ajuster les plages horaires. Avec un système manuel, l’équipe doit :
- Télécharger la liste des numéros.
- Diviser les appels entre bénévoles.
- Mettre à jour une colonne « contacté »… souvent oubliée.
Résultat : certains usagers reçoivent deux appels, d’autres zéro. Sans historique centralisé, impossible de prouver qu’on a tout fait pour joindre les personnes vulnérables — un risque majeur en matière de responsabilité civile.
15 h 00 — Formation improvisée pour les nouveaux bénévoles
Deux étudiants en service social arrivent pour leur première journée. Faute de processus formalisé, Marie leur tend un manuel PDF de 74 pages, leur montre rapidement la feuille Excel des présences et les invite à signer sur un classeur cartonné. Les signatures sont parfois illisibles ; la comptabilité des heures se fera à la main, dans six semaines. L’étape est purement administrative, dénuée de valeur pédagogique.
Levier 4 – les rapports automatisés : un portail intégré enregistrerait chaque heure de bénévolat, générerait leur attestation officielle et rendrait l’expérience plus gratifiante. Les étudiants pourraient consulter leurs statistiques, se fixer des objectifs, et Marie, elle, gagnerait en visibilité sur la relève.
16 h 30 — Tri de reçus et de factures
Avant la fermeture, Élodie, la responsable finances, collecte les reçus papier du jour. Ils finiront scannés, nommés manuellement (« Reçu‑6‑février‑TigreGéant.pdf ») puis classés dans un dossier partagé. Au moment de l’audit annuel, retrouver un reçu précis ressemble à une partie de Jenga : un mauvais clic, et l’édifice s’écroule.
Là encore, la sécurité fait défaut : les documents sensibles sont accessibles à trop de personnes, sans piste d’audit fiable.
17 h 30 — Débriefing épuisant et sentiment d’inachevé
Marie sort enfin dans le froid hivernal avec une clé USB contenant la dernière version du rapport mensuel. Elle sait qu’entre sa voiture et son ordinateur personnel, deux choses peuvent arriver : perdre la clé ou découvrir qu’une collègue a modifié un chiffre. Dans les deux cas, la soirée sera longue.
Elle se dit : « Il doit y avoir une meilleure façon ».
Une même journée, mais en mode plateforme intégrée CAB360
Changeons de décor. Imaginons le même mercredi, un mois plus tard, après la transition de 90 jours vers CAB360.
Matin clair : assignations fluides
- Les bénévoles reçoivent, via l’appli mobile, leur horaire personnalisé.
- Tout changement (absence, retard) déclenche une alerte instantanée à Marie.
- Le tableau d’affectation se met à jour pour l’ensemble de l’équipe.
- Route optimisée : zéro erreur de livraison
- L’adresse d’un nouveau bénéficiaire est saisie une seule fois ; CAB360 valide le format et calcule l’itinéraire. Le chauffeur suit le GPS intégré, et le bénéficiaire voit en temps réel l’heure estimée d’arrivée.
- Rapport automatique : la donnée comme boussole
- Le CA dispose d’un portail sécurisé où le tableau de bord tourne 24 h/24. Les décisions se basent désormais sur des chiffres frais, plus sur des estimations. Marie réinvestit les deux heures économisées chaque matin dans l’accompagnement humain.
- Collaboration unifiée : fini le zapping d’applications
- CAB360 inclut un module de messagerie interne lié à chaque activité. Tout message est historisé, indexé et attaché au bon dossier (ateliers, transport, popote). Les nouveaux bénévoles trouvent les informations sans solliciter les vétérans.
- Gestion de crise : communication en masse
- En cas de tempête, un clic suffit : SMS + courriel + notification mobile. Le système coche automatiquement la colonne « contacté » et offre un rapport post‑incident.
- Formation engageante : culture de la reconnaissance
- Les étudiants signent leur arrivée sur une tablette. Leurs heures se cumulent dans leur profil ; un certificat PDF est généré à la fin du mois. Le sentiment d’appartenance grimpe ; les demandes de stage aussi.
- Archives sécurisées : audit sans sueur froide
- Chaque reçu numérisé est tagué (fournisseur, projet, date) et stocké dans un coffre‑fort numérique avec contrôle d’accès. L’auditeur télécharge un rapport en libre‑service ; Élodie dort sur ses deux oreilles.
Fin de journée sereine
Marie ferme son portable à 17 h 05. Le rapport mensuel s’est envoyé automatiquement au CA à 15 h. La clé USB prend sa retraite ; la coordonnatrice passe enfin chez la librairie avant la fermeture.
Comment passer du rêve à la réalité : un plan en 4 étapes (90 jours)
- Diagnostic (Semaines 1‑2)
- Cartographier les processus.
- Identifier les redondances (feuilles Excel, formulaires).
- Prioriser les indicateurs clés à suivre.
- Choix & Paramétrage (Semaines 3‑6)
- Importer les données existantes via l’assistant CAB360.
- Créer les rôles et permissions (coordination, finances, bénévoles).
- Configurer les tableaux de bord prioritaires.
- Formation & Pilote (Semaines 7‑10)
- Modules express (30 min) pour chaque groupe d’utilisateurs.
- Projet pilote : livraison de repas. Mesurer la satisfaction et le gain de temps.
- Ajuster les workflows en fonction des retours.
- Déploiement complet (Semaines 11‑13)
- Intégration des autres services (ateliers, info‑référence, transport).
- Activation du reporting automatisé.
- Retrait progressif des anciens fichiers et archivage.
Les bénéfices mesurables après six mois
Indicateur | Avant | Après CAB360 |
Temps de préparation du rapport mensuel | 8 h | 30 min |
Taux d’erreurs d’adresses | 4 % | < 1 % |
Heures de bénévolat non comptabilisées | 12 % | 0 % |
Satisfaction des bénévoles (sondage interne) | 78 % | 92 % |
Coût de papier et d’encre | 1 200 $ / an | 300 $ / an |
La technologie au service de l’humain
Un Centre d’Action Bénévole n’a pas vocation à devenir une usine de données, mais chaque minute passée à corriger une feuille Excel est une minute de moins consacrée à aider les gens. En intégrant une plateforme comme CAB360, votre organisation ne « s’informatise » pas seulement ; elle se libère des tâches ingrates pour se recentrer sur sa mission : tisser des liens, soutenir les populations vulnérables et solidifier le tissu social.
Prêt à vivre votre propre journée simplifiée ?
- Rejoignez la communauté de CAB qui ont déjà fait le saut vers la gestion intégrée.
En 2026, l’avenir appartient aux organisations capables de transformer leurs défis opérationnels en occasions d’innovation sociale. Ne restez pas coincé dans les silos ; ouvrez la porte à un mode de fonctionnement fluide, sécurisé et durable.
Article rédigé par l’équipe Sud‑Ouest Design. Entité et personnages purement fictifs.